Naomi Heinrich obtient en 2018 son DNSEP à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier (Esba-MoCo). Elle expose son travail en France, comme à Montpellier ou à Paris récemment, mais aussi à l’étranger, comme à Belgrade ou Plymouth.
Élaborant des installations qui font communiquer la photographie, la vidéo, l’image 3D, la sculpture et l’espace, Naomi tente de nous faire percevoir ces entités différemment qu’en tant qu’objets autonomes. Elle place le spectateur au milieu de paysages hybrides, à la fois réels et virtuels, qui évoquent le mirage. Elle questionne alors notre situation en tant qu’individus circulant au sein d’ « environnement-images » qui oscillent entre construction et destruction, entre chantier et ruine, entre réalité et virtualité, et par cet entre-deux elle cherche à faire disparaitre une certaine notion du temps.