JOHANNA CARTIER

Née en 1996, vit et travaille à Rennes

Issue d’un terrain fertile, au beau milieu de la diagonale du vide. Les champs à perte de vue, une usine, un lotissement, ou encore un silo interrompent de temps à autres ces étendues. Chaque pavillon, chaque HLM, chaque parking a eu un impact majeur sur mon travail aujourd’hui.
Rien n’est caché, tout est accroché au mur, la musique vrombit sans honte et la fumée du pot d’échappement en pleine figure des gosses ne dérange personne.

Mon travail accorde une grande importance à la recherche ainsi qu’à l’expérience, c’est pourquoi je m’oriente vers des sujets qui me passionnent ou m’intriguent, afin de les décortiquer. Les concours canins, le monde des routiers, l’ennui rural, les fétichismes lascarisants ou encore le gabber sont autant d’exemples de domaines qui suscitent mon intérêt. En me référant à ma propre expérience ou en allant à la rencontre de communautés, je m’immerge dans les habitudes et pratiques de leurs membres pour en saisir tous les aspects, qui servent ensuite de matière à mes projets. Le choix de la monstration vient ensuite naturellement, en s’accordant à la nature du sujet, sa mise en espace et la façon dont je veux transmettre les informations au public. C’est la raison pour laquelle j’ai une pratique pluridisciplinaire, qui va du dessin à la performance, en passant par l’installation, la peinture ou encore la vidéo. Parce qu’ils répondent à des intérêts qui nourrissent ma réflexion de manière récurrente, certains de mes projets se démarquent par leur inscription dans le long terme.

www.johannacartier.com

Johanna Cartier, Delft Custom, 2017
Plexiglas, peinture acrylique, marqueur
Dimensions variables
Johanna Cartier, Le dernier show de Curly-Rose, 2019
Installation dimensions variables et matériaux mixtes
Crédit photo : Camille Kerzerho
Johanna Cartier, Assiettes céramique et transfert 2019
Johanna Cartier, Sur l’autoroute de la vitesse, 2019
Vues de l’exposition du DNSEP
EESAB, Rennes
Crédit photo : Camille Kerzerho
Johanna Cartier, Trophée du sale, 2020
Voilage, tendeurs sandow, peinture aérosole
89×107 cm