JADE MOULIN

Née en 1995, vit et travaille à Saint-Lô

Jade Moulin obtient son DNSEP à l’ESADHaR (École Supérieur d’Art et de Design) de Rouen avec les félicitations du jury en 2017, des lors elle obtient la Bourse Arts Visuels de la ville de Rouen qui l’emmènera à Cleveland, dans l’Ohio. Elle y produira pendant plusieurs semaines une série de photographies émanant de son quotidien sur place. Le banal est au centre de sa pratique, créant ainsi des œuvres relevant d’anecdotes s’imprégnant de l’environnement dans lequel elle évolue. Après plusieurs résidences à la Galerie l’H du Siège à Valenciennes, ou encore à l’Institut Français du Maroc de Tanger, Jade se nourrit de cette mobilité pour enrichir son travail.

« Mon intérêt se porte envers des choses qui peuvent paraître insignifiantes, inutiles voir inexistantes pour certains. Peut-être dans le but de leur redonner une valeur aux yeux des autres, ou simplement par peur qu’elles disparaissent si nous n’y faisons pas attention.  L’habitude est en soit une action que l’on accompli avec facilité et qui demande peu d’attention, de par ces habitudes nous manquons grand nombre de moments, ce sont ces derniers que j’essaye de saisir. De part l’observation du réel et de ce qu’il a de plus anecdotique, j’extrais et je prélève ces différents éléments qui prennent sens. Le banal, le quotidien, Maurice Blanchot le définissait ainsi ; l’indétermination. Cette chose qui nous échappe, en évolution perpétuelle ; l’expérience du quotidien. »

www.jademoulin.tumblr.com

Jade Moulin, THANK YOU, 2019, Argile, 47x30x18cm
Jade Moulin, Du sable dans les dents, 2019, Polystyrène, enduit, acrylique, drap. 170x150cm
Jade Moulin, Dimanches, 2019, Argile, graines de pastèque, 50x35x12cm
Jade Moulin, Photographie extraite de la série «The smell of dust after rain», 2019, photographique argentique, 40x50cm
Jade Moulin,What’s in my bag, 2020, Acrylique sur bois, 40x60cm